En pleine expansion, le système de l’autopartage garantit à ses usagers une facilité de mobilité dans une zone déterminée. Présent dans plusieurs pays de l’Europe, l’autopartage s’est substitué à la possession d’une voiture individuelle. Il existe plusieurs types d’autopartage, mais la nouveauté en vogue est l’autopartage en flotte libre ou en « free-floating ». La question se pose donc de savoir : « qu’est-ce que l’autopartage en free-floating ? Et quels en sont ses avantages ? ».
Mécanismes de l’autopartage en free-floating
Appelé aussi « système d’autopartage en flotte libre », l’autopartage en free-floating est un système de location libre et souple par excellence. Il permet de prendre possession d’une voiture, d’un scooter, d’un vélo ou d’une trottinette, dans un endroit quelconque situé sur une zone déterminée. Sans réservation au préalable, l’utilisation de la géolocalisation via un smartphone est requise en vue de détecter les véhicules disponibles dans la zone. Par conséquent, il appartient aux clients de bloquer le véhicule et d’y accéder dans un délai de quinze minutes au maximum. Le déverrouillage de celui-ci se fait par le biais d’un mot de passe ou « pass mobilité», fourni par une application téléchargée dans le smartphone. Dans cette pratique, le point de départ et le point d’arrivée n’existent pas. A la fin de la location et en guise de restitution, les clients sont tenus de stationner le véhicule dans les agglomérations destinées à cet effet. Mais quels sont les avantages du free-floating ?
Les avantages de l’autopartage en free-floating
L’autopartage en free-floating possède de multiples avantages. Tout d’abord, il offre au conducteur une liberté complète de disposer du véhicule à n’importe quel moment. Effectivement, l’application téléchargée dans le smartphone permet facilement de localiser les véhicules disponibles à proximité du client. Ensuite, l’autopartage en free-floating constitue également un mode de transport flexible et accessible, sans passer par un long procédé de réservation. De plus, il offre un avantage économique à ses usagers en l’absence de toutes dépenses liées aux entretiens et aux réparations du véhicule. Par ailleurs, dans le monde B2B, il est possible aux collaborateurs d’accéder facilement à des véhicules autopartagés sans réservation. Néanmoins, cette pratique présente quelques limites qui entachent son utilisation.
Les limites du « free-floating »
Dans cette pratique, le problème se pose lorsque les aires de stationnement restent encombrées. Dans ce cas, les clients doivent prolonger leur réservation dans l’espoir qu’un parking puisse se libérer. Or, le prix de la location se calcule par minute. Dès lors, un surcroît de dépense inutile est à envisager. Par ailleurs, au niveau des actes de vandalisme, les véhicules autopartagés n’y échappent pas et sont le plus souvent victimes de vol. De ce fait, les coûts en matière de réparation et de sécurisation s’alourdissent pour les entreprises de l’autopartage. En d’autres termes, l’autopartage en free-floating favorise la libre-circulation, mais il constitue également un blocage dans le cas où les parkings destinés à cet effet demeurent saturés.